Draperieslarochette

La Production

La laine ainsi dégraissée était teinte et travaillée sur le « Schlompstack », un morceau de bois pourvu d’un peigne et sur lequel la laine était dégrossie. Le résultat était alors tisser sur un métier manuel et devenait le tissu. Quand le tisserand avait terminé une pièce de 25 coudes, celle-ci était à nouveau lavée et étendu sur un cadre afin de sécher et être mise en forme. Ce lourd travail manuel se faisait dans de petits ateliers familiaux, le produit étant vendu aux marchés régionaux ou à l’armée après que l’Impératrice Marie-Thérèse d’Autriche ait, en 1749, ordonné que tout le tissus utilisé pour les soldats devait provenir de production locale. Peu à peu les habitants se spécialisèrent sur différentes parties du travail, car après l’invention de machines et autres instruments il était impossible à chacun de soutenir tous les frais.

Le musée du textile
  1. La Production
  2. L'Apogée du tissage à Larochette