L’arche est construite en pierre grise de Wallace, provenant de la côte néo-écossaise du détroit de Northumberland. Elle est sculptée en forme de feuillages et de gouttes d’eau pour symboliser à la fois la vie que le Christ nous apporte et les souffrances qu’il a endurées. Les premières églises construites à Rome au IVᵉ siècle comportaient des arches triomphales honorant le Christ comme Roi des rois et Seigneur des seigneurs, et elles célébraient ses victoires contre le péché et la mort. William Harris a toujours intégré cette caractéristique dans la conception de ses églises.
Le sanctuaire est situé à l’intérieur de la grande arche et contient l’autel, là où l’on célèbre l’Eucharistie ou la Messe quotidienne. Sur le devant de l’autel se trouvent trois médaillons peints par Robert Harris qui montrent (a) le Christ qui rejoint ses deux amis « à la fraction du pain » à Emmaüs le jour de sa résurrection ; (b) sa crucifixion ; (c) le Christ qui administre le calice aux communiants. L’autel est construit en noyer sculpté.
Dans les niches voûtées se trouvent des statues du Christ (au centre), flanquées à gauche et à droite des douze apôtres, et aussi de saint Paul et de saint Barnabé.
Le Saint-Sacrement est logé dans une custode suspendue que vous pouvez voir au-dessus de vous, fixée à une chandelle blanche allumée en permanence.
Sur les murs de chaque côté du sanctuaire se trouvent des portraits (à gauche) de saint Luc l’évangéliste, traditionnellement décrit comme artiste et médecin, une œuvre commémorative en l’honneur de Robert Harris, et (à droite) saint Jacques le Juste, une œuvre en l’honneur du chanoine James Simpson, qui a joué un rôle important dans la planification de la chapelle avant son décès en 1920. Chaque thème à l’intérieur du sanctuaire est tiré de l’Église du Nouveau Testament.
La peinture ronde au-dessus de l’autel représente l’Ascension du Christ et il s’agit d’une icône précieuse aux yeux de nombreuses générations de membres de la cathédrale. C’est l’unique peinture réalisée entièrement sur place, à la demande insistante de l’artiste, qui voulait s’assurer que son œuvre exprime le ton voulu.
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